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15 chansons incontournables d’Ozzy Osbourne, de « Black Sabbath » à « Mama, I’m Coming Home »

Ozzy Osbourne et Black Sabbath ont révolutionné le monde du heavy metal d’une manière presque impossible à exprimer pleinement. Tout comme les Beatles l’ont fait pour le rock, Ozzy et ses complices Tony Iommi, Geezer Butler et Bill Ward ont créé un son sombre, puissant et novateur. La voix d’Ozzy n’était pas traditionnellement «excellente», mais elle portait une menace et une émotion brutes qui s’accordaient parfaitement au style étrange et lourd de Sabbath.

« Black Sabbath » (1970)
Le tout premier morceau de leur album de débuts a donné le ton à tout ce qui a suivi. Son riff lent et chargé de doom, ainsi que les voix envoûtantes d’Ozzy, ont créé une atmosphère de pure terreur. Le morceau était si intense qu’il aurait interrompu les conversations lors de sa première écoute, inspirant le groupe à écrire davantage dans ce nouveau style sombre.

« N.I.B. » (1970)
Ce morceau comprend l’un des riffs les plus emblématiques de Sabbath et poursuit les thèmes sombres, presque occultes, pour lesquels le groupe est devenu célèbre. La mélodie mémorable suit attentivement le riff de guitare, Ozzy chantant du point de vue de Lucifer lui-même, ajoutant une touche mystérieuse et sinistre à leur son.

« Paranoid » (1970)
Écrit en seulement une demi-heure lorsque le groupe avait besoin d’un morceau supplémentaire, « Paranoid » est devenu un classique instantané. Son rythme rapide, son riff accrocheur et ses paroles relatables ont contribué à son succès au Royaume-Uni et aux États-Unis. Aujourd’hui, c’est l’un des morceaux de rock les plus repris et les plus reconnus de tous les temps.

« War Pigs » (1970)
Souvent appelé le plus grand morceau de Black Sabbath, « War Pigs » est un puissant hymne anti-guerre. Sa structure inhabituelle combine des sections lentes et lourdes avec des rafales de riffs énergiques, en faisant un chef-d’œuvre dynamique. La critique du morceau sur les seigneurs de la guerre et la violence résonne toujours fortement auprès des auditeurs aujourd’hui.

« Iron Man » (1970)
Avec son riff puissant et mécanique et l’histoire d’un géant de fer solitaire et incompris, ce morceau est devenu l’un des hymnes les plus appréciés de Sabbath. Il est difficile de résister à la puissance de la guitare et à la voix distinctive d’Ozzy, qui donnent vie aux émotions du personnage.

« Into the Void » (1971)
Fermant l’album « Master of Reality », « Into the Void » présente certains des riffs les plus complexes de Tony Iommi, mêlant une lourdeur écrasante à un rythme entraînant. L’ambiance sombre et l’énergie du morceau ont influencé de nombreux groupes, et ont même inspiré une reprise célèbre de Soundgarden.

« Snowblind » / « Supernaut » (1972)
Ces morceaux consécutifs du quatrième album du groupe reflètent une énergie brute et puissante. « Snowblind » explore des thèmes plus sombres, tandis que « Supernaut » est une jam session funky et rythmée qui met en évidence le talent de Sabbath pour équilibrer le poids et le groove musical.

« A National Acrobat » (1973)
Issu de l’album « Sabbath Bloody Sabbath », ce morceau témoigne de l’évolution musicale du groupe. Il combine des mélodies douces à des riffs rugueux, soutenus par des harmonies vocales et les mélodies guitares d’Iommi, ajoutant une nouvelle couche de sophistication à leur son.

« Hole in the Sky » (1975)
Ouvrant l’album « Sabotage », ce morceau se distingue par son rythme entraînant et les voix les plus aiguës d’Ozzy jamais enregistrées. C’est un morceau lourd et énergique qui capture l’esprit implacable de Sabbath lors de l’une de leurs dernières grandes séries d’albums.

« Symptom of the Universe » (1975)
Ce morceau est souvent crédité d’avoir influencé la naissance du thrash metal. Son tempo rapide, ses passages instrumentaux sombres et ses chants intenses ont jeté les bases d’un tout nouveau sous-genre, montrant à quel point Sabbath était en avance sur son temps.

« Crazy Train » (1980)
Lançant la carrière solo d’Ozzy, « Crazy Train » a introduit un son plus mélodique tout en conservant sa puissance. Avec les guitares innovantes de Randy Rhoads, le morceau est devenu un hymne pour les fans de rock du monde entier et demeure l’un des morceaux les plus reconnaissables d’Ozzy.

« Mr. Crowley » (1980)
Nommé d’après l’infâme occultiste Aleister Crowley, ce morceau présente l’un des riffs les plus mémorables de Randy Rhoads. La prestation vocale d’Ozzy capture l’ambiance étrange et mystique, poursuivant la fascination de Sabbath pour les thèmes sombres dans un style frais et solo.

« Diary of a Madman » (1981)
Titre de la deuxième compilation solo d’Ozzy, ce morceau est une pièce dramatique et presque théâtrale. Son introduction envoûtante s’accentue vers un point culminant foisonnant, combinant le récit sombre à de puissantes parties instrumentales qui mettent en lumière les compétences musicales du groupe.

« Mama, I’m Coming Home » (1991)
Ballad touchante de l’album « No More Tears », ce morceau dévoile un côté plus doux et vulnérable d’Ozzy. Co-écrit avec le guitariste Zakk Wylde et Lemmy Kilmister, ses paroles émouvantes et la mélodie entraînante en font un favori des fans. Ce morceau a également joué un rôle poignant dans la dernière performance live d’Ozzy, capturant l’esprit d’une légende du rock disant au revoir.