Saint Nick the Lesser – ‘Growing up, growing out’

Grandissant, s’épanouissant : le premier album de Saint Nick the Lesser

S’appuyant sur des thèmes de croissance personnelle et de découverte de soi, Grandissant, s’épanouissant est le premier album complet et captivant de Saint Nick the Lesser. La production, remarquable par sa variété tonale, va de l’intensité folk grinçante à la manière de Waits de « Catfish Bones » – qui se transforme en un rock poignant imprégné d’orgue – au folk-rock percutant et riche en cuivres de « God Bless ». Ce répertoire musical éclectique, associé à une lyrisme narratif, offre une écoute mémorable de l’artiste, qui a grandi en jouant dans des groupes punk, ska et anti-folk, et puise son inspiration dans les artistes comme Laura Jane Grace, Chuck Regan, Tim Barry, et notamment Frank Turner.

L’album, un recueil de chansons d’une décennie, bien que non concept album, reflète involontairement le parcours personnel de l’artiste vers l’acceptation de l’incertitude de la vie. L’artiste explique que le titre fait référence à son sentiment d’individuation et de maturation tout au long de ce processus, de transcender ses propres limites et d’embrasser pleinement sa personnalité d’artiste. Saint Nick the Lesser poursuit : « Fondamentalement, j’espère qu’il inspirera les autres à faire de même, car la vie est devenue de plus en plus belle à mesure que je la regarde en état de flux. »

La piste d’ouverture, « 21 Minutes », résonne avec son son folk rayonnant, associant une acoustique stable et des touches scintillantes à des paroles qui expriment un moment crucial dans le voyage de l’artiste vers l’acceptation de soi et l’embrasement de l’incertitude de la vie. « Les cicatrices sur mes poignets sont des rappels… Que j’ai toujours été plus que suffisant », conclue la chanson avec une poignance puissante, après des descriptions d’obsession pour les « autoportraits de toutes mes erreurs » et la construction d’un « mur » contre les autres. L’appel « ne le fais pas, car tu le mérites » est particulièrement touchant, en étant une assurance pour ceux qui envisagent la disparition personnelle.

Un autre morceau remarquable, « Cassandra », exhale de la peine en deuil de la perte d’un enfant. « Je ne t’ai jamais tenu dans mes bras, mais je te porte toujours avec moi », les chants s’échappent aux côtés de guitares twangy et désolées, alternant entre la tristesse et la colère compréhensible, avec des remarques telles que « J’ai autrefois cru en Dieu et s’il existe, quand je mourrai, il entendra de moi ». L’album mêle ces moments viscéraux et personnels à une vivacité plus large, comme « Train Tracks », où un charme américain twangy s’associe à une perspicacité lyrique, utilisant un train déraillé comme métaphore des luttes émotionnelles écrasantes ; c’est une autre représentation artistique des thèmes de l’album, saisissant le processus d’apprentissage à anticiper, à survivre et à s’éloigner des troubles de la vie en embrassant la conscience et le changement.


« 21 Minutes » et d’autres pistes présentées ce mois-ci peuvent être diffusées sur la playlist Spotify « Emerging Singles » d’Alsalive, en constante mise à jour.
Nous avons découvert cette sortie via MusoSoup.