Zakk Wylde : Ozzy Osbourne voulait enregistrer un nouvel album avec lui avant de mourir
Zakk Wylde révèle les projets d’album d’Ozzy Osbourne avant sa disparition
Dans une récente interview accordée à NJ.com, le guitariste Zakk Wylde a partagé des confidences émouvantes sur les derniers projets musicaux d’Ozzy Osbourne, décédé le 22 juillet dernier d’une crise cardiaque. Selon Wylde, le légendaire chanteur de heavy metal avait en tête un nouvel album qui aurait ravivé l’esprit de leurs collaborations des années 1990.
« Il m’envoyait des textos : ‘Zakk, on refait un disque. J’adorais quand tu passais par ta phase Allman Brothers et Lynyrd Skynyrd sur No More Tears. C’est lourd, mais plus mélodique. Pas ce heavy qui tabasse tout.’ » a expliqué Wylde. Le musicien, qui a accompagné Osbourne de manière intermittente pendant près de quarante ans au sein de sa formation solo, a répondu sans hésiter : « D’accord, Oz. Comme tu veux. »
Wylde, qui a rejoint le camp d’Osbourne en 1987 après avoir envoyé une démo au chanteur, n’avait pas participé à l’album Ordinary Man sorti en 2020, le premier produit par Andrew Watt. Sur ce disque, c’est Watt lui-même qui avait tenu la guitare. Le successeur, Patient Number 9 en 2022, toujours sous la houlette de Watt, a vu Wylde revenir sur la plupart des pistes.
Lors d’une interview en 2020 pour Kerrang!, Ozzy Osbourne avait éclairci les raisons de l’absence de son fidèle guitariste. « Les idées musicales sont venues si vite pendant nos premières sessions avec Andrew, le bassiste Duff McKagan de Guns N’ Roses et le batteur Chad Smith des Red Hot Chili Peppers, que l’idée d’inviter Zakk à la guitare n’a même pas émergé. On ne se doutait pas qu’on enregistrait un album ! » avait-il confié.
La relation entre Wylde et Osbourne allait bien au-delà de la musique. En juillet dernier, dans les colonnes de Guitar World, le guitariste avait décrit Ozzy comme « un peu comme un grand frère ». « Il y avait presque vingt ans d’écart entre nous », avait-il ajouté. « Notre complicité incluait des soirées arrosées pleines de fun, mais quand j’avais besoin de conseils, je pouvais toujours compter sur lui. »
Le certificat de décès d’Osbourne, déposé à Londres, a révélé qu’il souffrait également d’une maladie coronarienne et de la maladie de Parkinson, en plus de la crise cardiaque fatale.
Retour en 2012, lors d’un entretien avec Rock Cellar Magazine, Wylde se remémorait ses débuts avec émotion. « J’ai été accueilli à bras ouverts dans la famille du heavy metal dès les premiers concerts », avait-il dit. « Tout le monde me soutenait parce qu’ils savaient que j’étais de l’équipe et que j’adorais Randy Rhoads autant qu’eux. Je jouais ses morceaux exactement comme il l’aurait fait, avec le plus grand respect. On ne remplace pas Randy ; on rend hommage à sa musique. Sans lui, il n’y aurait pas eu de Zakk Wylde. Cette maison, c’est Rhoads qui l’a construite. »
Ces révélations posthumes soulignent l’héritage durable d’Ozzy Osbourne et la profonde amitié qui liait ces deux icônes du rock. Bien que l’album rêvé n’ait jamais vu le jour, les fans peuvent se replonger dans les classiques des années 90 pour sentir l’étincelle que le Madman voulait raviver.
