Le chanteur de Disturbed, David Draiman, n’est plus sur le marché
David Draiman, chanteur de Disturbed, se marie avec Sarah Uli
Le chanteur emblématique du groupe de metal Disturbed, David Draiman, a franchi une étape importante dans sa vie personnelle en épousant sa fiancée Sarah Uli ce dimanche 16 novembre. Le couple a partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, publiant des photos émouvantes de la cérémonie sur leurs comptes Instagram respectifs. Comme le dit l’adage rock’n’roll, ceux qui font du bruit ensemble restent ensemble, et ce duo semble bien parti pour créer des ondes de choc durables.
Sur son post, Draiman a simplement écrit « Married » accompagné d’un emoji cœur rouge, ajoutant : « Un grand merci à tous ceux qui ont participé à cette journée incroyable. » De son côté, Sarah a officialisé l’union en modifiant son nom d’utilisateur Instagram pour devenir Sarah Draiman.
Retour sur les fiançailles de David Draiman et Sarah Uli
Le couple était fiancé depuis mai dernier, lorsque Draiman a fait sa demande en mariage de manière spectaculaire, sur scène, lors d’un concert de Disturbed à Sacramento, en Californie. Adressant la foule, il a d’abord présenté sa bien-aimée : « Tout le monde, dites bonjour à ma charmante Sarah. Elle me regarde en se demandant : ‘Qu’est-ce qu’il fabrique, bon sang ?’ »
Puis, dans un moment chargé d’émotion, il a déclaré : « Sarah, mon amour. Tu as rendu ma vie tellement meilleure. Tu es la lumière dans mes ténèbres. Je t’aime plus que tout ce que j’ai jamais aimé au monde. » Il a ensuite sorti une bague, s’est mis à genoux et a lancé : « Ce serait l’apogée absolu de ma vie et de mon existence… Sarah Uli, veux-tu m’épouser ? »
Draiman et sa nouvelle épouse pourront profiter d’un peu de temps à deux, car le chanteur a annoncé la semaine dernière que le groupe prévoit une pause. Pas de séparation en vue, juste une période de repos bien méritée après des années intenses.
L’histoire rapide de Disturbed
Bien avant que Disturbed ne fasse trembler les stades avec ses rugissements gutturaux et ses hymnes qui serrent le poing, le groupe n’était qu’un quartet de Chicagoïtes cherchant à faire du bruit – et peut-être à évacuer un peu de frustration, selon les dires.
Dans les années 1990, la scène metal de la ville était un mélange brut de répétitions en sous-sol, de clubs enfumés et de groupes en quête de scènes. Le guitariste Dan Donegan, le batteur Mike Wengren et le bassiste Steve « Fuzz » Kmak avaient déjà monté un projet, mais il manquait l’ingrédient essentiel : une voix capable de passer du murmure au grondement en un clin d’œil. C’est alors que David Draiman est entré en scène, avec ses anneaux d’arcade sourcilière et une puissance vocale qui a fait vibrer les murs. En 1996, Disturbed était officiellement né – un nom qui reflétait parfaitement l’ambiance électrique du groupe.
L’ascension n’a pas été graduelle ni discrète. Leur album de début, The Sickness, sorti en 2000, a explosé sur la scène avec une attitude agressive qui annonçait une domination imminente. Des titres comme « Down with the Sickness » sont devenus des cris de ralliement instantanés pour les fans avides de musique forte, de paroles cathartiques et de vocalises déchaînées. Le fameux « ooh-wah-ah-ah-ah » de Draiman est passé du statut de meme avant l’heure à un véritable cri de guerre metal.
Disturbed n’a pas surfé uniquement sur le choc. Leur successeur, Believe en 2002, a affiné l’écriture et poli le son, tout en restant lourd et introspectif, avec une mélodie inattendue. Malgré les craintes de certains fans sur un éventuel adoucissement, le groupe a continué d’évoluer sans se soucier des critiques.
Les années 2000 ont été un tour de force : Ten Thousand Fists, Indestructible et Asylum ont enchaîné les coups d’éclat, débutant tous en tête des classements. Disturbed a forgé un style signature – un mélange de metal et de hard rock, enveloppé d’une attitude sans compromis. Les chansons explorent le traumatisme, la rage et la résilience, avec un fond d’empowerment. Ce n’était pas seulement de la musique ; c’était un discours motivant, pied au plancher.
Après des années de tournées et d’enregistrements incessants, le groupe a annoncé une pause en 2011, au grand dam des fans mais sans surprise. Être des super-héros du metal, c’est épuisant. Heureusement, le repos fut bref : en 2015, Disturbed revenait avec Immortalized. La surprise ? Une reprise épurée et hantée de « The Sound of Silence » de Simon & Garfunkel, révélant une vulnérabilité inattendue et prouvant que le groupe savait murmurer aussi bien que rugir.
Aujourd’hui, Disturbed reste un pilier du metal moderne : endurant, influent et toujours prêt à décoiffer les foules par sa puissance. Leur single rock de 2025, « I Will Not Break », a atteint la première place du Billboard Mainstream Rock Airplay en avril. L’histoire du groupe est celle de quatre musiciens de Chicago qui ont su transformer le chaos en force brute, sans craindre de faire du bruit.
