Stinkus – ‘I love you, trackstar’

Radiant un mélange dynamique d’éclats rock tumultueux et de chaleur introspective luxuriante, I love you, trackstar est un album complet captivant de l’artiste basé à Los Angeles, Stinkus. Le projet du producteur/chanteur-compositeur Tyler Thompson avait impressionné l’année dernière avec l’album 23, et continue de briller ici. Réalisé lors d’une retraite créative de deux semaines dans le Michigan rural, I love you, trackstar passe fluidement de twangs de guitare brumeux à des moments anthemiques envoûtants, et à des réflexions tendres sur l’identité et l’appartenance. Son équilibre entre vulnérabilité mélodique et énergie texturée crée un son à la fois profondément personnel et expansivement effortless.

La piste d’ouverture « Plastic Blue » est exemplaire de la palette tonale mélodique et versatile du projet. Des twangs de guitare brumeux accompagnent un état lyrique vulnérable, optant pour porter une couleur « dans laquelle je ne me sens pas à l’aise ». Une explosion d’émotion s’ensuit, alors qu’un refrain titré claque fort avec des couches vocales enthousiasmées et des guitares vrombissantes. Un esprit rock tumultueux et beau prend le dessus tandis que le travail de guitare fluide éclate d’une séduction passionnée, passant sans heurt de l’introspection rêveuse à une catharsis texturée et revigorante. Arrive ensuite « Falling In Love », tout aussi immersive, qui avait attiré notre attention plus tôt avec ses strums de guitare réguliers et les voix mémorables d’Ocean LeClair.

Une étendue émouvante prend également forme sur « only when it comes to you, i guess » — où des stylings rock slacker débonnaires manœuvrent agréablement vers des affections vocales multicouches. Une répétition du titre de la piste s’élève magnifiquement d’une intrigue discrète à un appel harmonieux, où des tons vocaux entremêlés et des guitares caressantes créent un son sereinement absorbant. « Casino » ramène ensuite dans le domaine du rock envoûtant, atteignant une vigueur anthemique au tournant de la minute alors que des voix allongées et des drones de guitare shoegaze évoluent vers un envoi plus punchy. « Curiously intent (underdog) » réussit avec une grandiosité similaire axée sur la guitare, passant de perceptions folk prêtes sur la préparation personnelle à une minute finale rivetante, où une ghostly vocalité sans mots entre en collision avec des twangs de guitare excitants pour une ardeur qui incite à la relecture.

L’album continue d’immerger avec son songwriting standout et son talent pour satisfaire les expansions structurelles. Sa piste titre excelle, tissant ses déclarations lyriques énamourées avec des strums de guitare bouillants, ressemblant à une autre collaboration entre The Avalanches et Toro y Moi dans son esthétique bienheureuse. Ailleurs, « Bleeding Orange » enchante aussi dans ses sentiments feel-good d’appartenance — ses voix radieuses exsudant : « Je sais que je n’aurai pas peur de tout ce qui vient, j’ai trouvé un endroit où je sens que j’appartiens. » Les textures brumeuses et les strums de guitare solides s’accordent avec une lead vocal aimante et mélodique.

Des harmonies vocales réconfortantes et des guitares folâtrantes dans « Coming To An End » aux cœur folk illuminé de « The Oath », qui clôt l’album avec des hypnotiques scintillants et des réflexions lyriques artistiques sur la finalité, I love you, trackstar est un succès d’album profondément émouvant de Stinkus.

(Note : Le titre de l’album « I love you, trackstar » a été conservé en anglais tel que dans l’original, car il s’agit d’un nom propre artistique. Les noms de pistes ont également été laissés en anglais. La traduction est en français standard de France (fr-FR), avec un ton naturel et fidèle au texte source.)