ADEMA mixe son cinquième album tant attendu pour une sortie début 2026

ADEMA : Tim Fluckey prend le micro pour un cinquième album explosif

Par [Votre Nom ou Fictif], Journaliste Musical
Publié le [Date Actuelle]

Le groupe de nu metal ADEMA, fidèle à son héritage des années 2000, s’apprête à faire un retour en force avec son cinquième album studio, intitulé Cruel Machine. Prévu pour le début de l’année 2026 chez Cleopatra Records, ce projet tant attendu bénéficie d’un atout majeur : le recrutement de David Gnozzi, ingénieur du son, producteur et animateur de la chaîne YouTube MixbusTV. Gnozzi, connu pour son expertise dans le mixage, apportera une touche professionnelle à ces nouvelles compositions, qui promettent de raviver la flamme du son caractéristique d’ADEMA. Deux courts extraits de ces morceaux sont déjà disponibles en ligne, offrant un aperçu tantalaisant de ce qui attend les fans.

Dans une récente interview accordée à l’émission australienne Heavy, Tim Fluckey, guitariste et désormais chanteur principal du groupe, s’est confié sur son rôle vocal au sein d’ADEMA, suite au départ de Ryan Shuck en 2024. Shuck, qui avait rejoint la formation en 2019 en provenance d’Orgy et Julien-K, a quitté le navire pour se concentrer sur ses autres projets. Interrogé sur ses aspirations initiales, Fluckey avoue sans détour : « Non, je n’ai pas toujours voulu être le chanteur. J’aimais bien faire les chœurs en arrière-plan. J’étais dans mon monde de guitare, à sauter partout et à interagir avec le public de cette façon-là. » Tout a commencé par nécessité lors d’une tournée chaotique : le chanteur précédent avait disparu, forçant le groupe à improviser. « On a raté quelques shows, et on se demandait si on allait se faire poursuivre. Ils m’ont demandé : ‘Peux-tu le faire ?’ J’ai répondu : ‘Je vais essayer.’ On n’a même pas répété. Sur la route vers le premier concert, je jouais de la guitare en chantant en même temps. On a décidé de jouer trois chansons sans rien dire et de voir la réaction du public. » À la surprise générale, le crowd a adhéré : confusion au début, puis approbation progressive. « Personne n’a réclamé son argent ou nous a insultés en face. Ça a grandi comme ça. »

Fluckey évoque aussi les allers-retours de Marky Chavez, le chanteur original et demi-frère de Jonathan Davis de Korn, qui a quitté le groupe en 2004 pour des « différences créatives », puis brièvement en 2011 et de nouveau après un retour en 2017. Après Chavez, ADEMA a expérimenté avec Luke Caraccioli et Bobby Reeves. En 2019, pour une tournée, ils ont recruté Shuck, mais Fluckey savait que c’était temporaire. « Les quatre d’entre nous, on se connaît depuis 25 ans. On peut se supporter mutuellement. Pour un nouveau venu, ça doit être dur d’entrer dans ce cirque. On n’est pas des types normaux ; notre groupe serait ennuyeux sinon. » Aujourd’hui, Fluckey se sent à l’aise dans son rôle de frontman : « Je suis plus confiant avec le public. J’ai suivi l’école de James Hetfield : dire ce qui me passe par la tête, sans me soucier des conséquences. Quand tu es toi-même, les gens réagissent à ça, même s’ils ne sont pas d’accord. »

Concernant la musique de Cruel Machine, Fluckey est enthousiaste : « Ça sonne comme l’ADEMA original. Tout le monde du groupe est impliqué, donc par osmose, il y a des parties qui rappellent Marky, mais j’y ajoute ma touche. Les chansons sont cool, et j’ai plus de confiance dans mon style vocal. » Musicalement, l’album reste fidèle aux racines du groupe : « C’est ce que les fans attendent. Ça évolue un peu, mais pas loin de nos deux ou trois premiers disques. Chacun apporte son truc spécial qui faisait l’essence d’ADEMA à l’époque, et c’est de retour. Quand Mikey [Ransom, guitariste] était absent, j’ai dû adapter ma façon d’écrire. Maintenant, je pense à ce qu’il va ajouter, à ce que Dave [DeRoo] fera à la basse, ou Kris [Kohls] aux drums. C’est excitant pour nous, et j’espère pour les fans. »

Le départ de Shuck, survenu abruptement en février 2024, n’a pas été un « divorce » houleux, selon Fluckey. Dans une interview en juin 2024 avec Radioactive MikeZ sur 96.7 KCAL-FM, il explique : « On souhaite le meilleur à Ryan et Amir [Derakh de Julien-K]. C’était temporaire dès le départ ; il avait son autre groupe. On voulait tourner massivement et sortir ces nouveaux sons, tandis que lui avançait sur ses projets. On s’est dit : ‘On le fait maintenant, pas dans six mois ou deux ans.' » Le groupe, désormais en quartet (Fluckey, DeRoo, Kohls et Ransom), a annoncé sur les réseaux sociaux : « ADEMA avance sans Ryan Shuck. Nous continuons indéfiniment à quatre, et nous lui souhaitons tout le succès pour l’avenir. »

ADEMA n’est pas resté inactif ces dernières années. En juin 2022, ils ont sorti « Violent Principles », suivi de « Ready To Die » en août 2021 – deux singles destinés à l’album initialement intitulé 360 Degrees Of Separation. Leur dernier opus officiel remonte à 2013 avec l’EP Topple The Giants, incluant des versions retravaillées de hits comme « Giving In » et « Unstable ». Un EP trois titres, The Cerberus, a été vendu exclusivement lors de la tournée « Nu Metal Madness 2 » en 2023.

Avec Cruel Machine, ADEMA semble prêt à reconquérir son public, en misant sur l’authenticité et un son qui honore ses origines. Les fans du nu metal n’ont qu’à patienter jusqu’en 2026 pour redécouvrir ce « machine cruelle » en action. Restez connectés pour plus de previews et mises à jour !

(Crédit photo : ADEMA. Extraits musicaux disponibles sur les réseaux du groupe.)