« C’est pénible » : Max Cavalera déteste toujours composer des paroles, malgré 30 ans de carrière
Max Cavalera : l’écriture de paroles, une corvée persistante malgré une longue carrière
Après plus de trois décennies dans le monde du metal, Max Cavalera avoue sans détour qu’il n’a jamais pris plaisir à composer des paroles. Cette étape demeure pour lui une véritable contrainte, y compris en 2025, à l’occasion de la sortie du treizième opus studio de Soulfly.
“Rédiger des paroles, c’est comme un pensum scolaire”
Lors d’une interview accordée récemment à Rock Daydream Nation, le leader de Soulfly a expliqué son rapport distant à cette facette de la création musicale : “Franchement, ça ne m’emballe pas du tout. C’est l’aspect que je redoute le plus lors de l’enregistrement d’un album. Ça ressemble à un devoir scolaire, c’est laborieux et fastidieux.”
En revanche, il trouve une réelle satisfaction à les interpréter vocalement, particulièrement quand des membres de sa famille y participent : “Pour l’album Chama, mes fils m’ont prêté main-forte sur les textes. Certains étaient vraiment inspirés, et j’ai pris un immense plaisir à les vocaliser.” Selon lui, la clé d’un bon morceau réside dans la puissance du refrain : “On les nomme les ‘hooks’. Ce sont un peu comme des berceuses… Plus elles sont directes et accessibles, plus elles fonctionnent.”
Une période chargée et des horizons prometteurs
Paru le 24 octobre chez Nuclear Blast, Chama, le dernier effort de Soulfly, puise dans un son rugueux et authentique, imprégné des influences brésiliennes chères à Cavalera. Cohéduit par Zyon Cavalera et Arthur Rizk, cet album inclut des morceaux marquants tels que Favela / Dystopia et Indigenous Inquisition.
Le groupe a tout juste achevé sa tournée américaine intitulée Favela Dystopia, en compagnie de Go Ahead And Die, un autre projet piloté par Max. Chaque concert proposait un double plateau, un programme exigeant qui met en lumière sa vitalité inébranlable.
À l’horizon 2026, Max rejoindra son frère Igor en France pour le Heavy Week-End de Nancy, où ils offriront un show exceptionnel centré sur Chaos A.D.. Une occasion symbolique pour Cavalera, qui continue de défendre une musique instinctive et profondément ancrée dans ses origines.
