Malgré la désintégration du groupe, Vitriol prévoit une tournée européenne en début 2026
Vitriol affronte les tempêtes et confirme sa tournée européenne pour 2026
Malgré une séparation très médiatisée et une tournée nord-américaine chaotique, le groupe Vitriol tiendra ses engagements en Europe au début de l’année 2026. Il partagera l’affiche avec Bölzer, Misþyrming, The Ruins Of Beverast et Trepaneringsritualen pour une série de shows qui s’annonce comme un test de résilience.
Une tournée européenne qui résiste aux turbulences
Le coup d’envoi de cette tournée est fixé au 20 février 2026, avec un itinéraire traversant plusieurs pays : la France, la Belgique et la Suisse. Vitriol se produira aux côtés de ces formations extrêmes, en dépit des récents remous au sein de la bande. « Même après tous ces événements, Vitriol sera bel et bien là en février », a tenu à préciser Kyle Rasmussen via les réseaux sociaux, sans en dire plus sur la composition exacte des musiciens impliqués pour l’occasion.
L’aventure débutera à Berlin, avant de filer vers Anvers le 22 février, puis Paris le 23 au Petit Bain. Le convoi se dirigera ensuite vers Nantes le 24 au Ferrailleur, Toulouse le 25 au Rex, et Montpellier le 28 à Victoire 2. La Suisse ne sera pas oubliée, avec un passage à Aarau le 1er mars au KIFF.
Reconstruction sur les décombres d’un départ massif
Cette série de concerts représente un tournant pour Rasmussen, désormais seul maître à bord. Fin novembre 2025, en pleine tournée américaine, Keith Merrow, Brett Leier et Andy Vincenzetti ont claqué la porte, invoquant un environnement devenu insoutenable. Selon Rasmussen, les choses ont basculé sous l’effet de l’épuisement, de conflits internes et d’une consommation démesurée de cocaïne, qu’il a ironiquement baptisée « nose beers ».
Laissé en plan à une station-service dans l’État de New York avec sa partenaire et leur chien, le leader a réussi à rentrer chez lui à Portland grâce à une collecte de fonds en ligne qui a dépassé les 10 000 dollars (soit environ 8 500 euros). Il envisage désormais de relancer Vitriol sous une forme plus flexible et collaborative, tout en adoptant un pseudonyme moqueur, Preta : « Incarné publiquement en être maléfique, ça va être hilarant », confiait-il dernièrement.
Reste à savoir si cette tournée européenne signera le renouveau d’un projet aussi passionné que tourmenté, ou si elle ne fera que prolonger les ultimes convulsions d’une formation en péril. Les fans attendent de pied ferme ces dates pour trancher.
