Le bassiste d’Iron Maiden, Steve Harris, résume 50 ans de chaos métal
Iron Maiden fête ses 50 ans : Un héritage immortel et des projets d’avenir
Paris, 2025 – Le groupe de heavy metal Iron Maiden, pilier incontesté de la scène rock depuis sa création en 1975, vient de franchir le cap symbolique des 50 ans. À cette occasion, Steve Harris, bassiste original et principal compositeur de la formation, s’est confié au magazine Kerrang! sur cette longévité exceptionnelle, soulignant une passion intacte qui transcende les époques.
C’est une prouesse presque surréaliste : alors que de nombreux artistes des années 70 ont rangé leurs instruments depuis longtemps, Iron Maiden continue de déchaîner les foules avec une énergie féroce. Des lignes de basse galopantes aux récits épiques de leurs chansons, en passant par leur mascotte légendaire Eddie et des pochettes d’albums iconiques, le groupe a su traverser les modes, les avancées technologiques et les générations sans jamais perdre son identité. Leur musique, théâtrale et intelligente, reste un pilier du metal, captivant aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus qui découvrent ce « son qui claque » à travers les vinyles parentaux.
Dans son interview, Steve Harris exprime une modestie typique du groupe face à ce jalon historique. « C’est incroyable quand on y pense, mais on n’y pense pas trop », déclare-t-il. « Le groupe ne se dit pas vraiment : ‘Waouh, 50 ans !’ C’est plutôt les autres, comme le management, qui en font tout un plat. Nous, on continue simplement à faire ce qu’on fait. » Pourtant, il reconnaît l’ampleur de l’exploit : « C’est une longue, très longue période. C’est un accomplissement. On n’en parle pas nous-mêmes, mais on en est conscients. Et que cela dure longtemps ! »
Harris évoque également les perspectives futures, avec un enthousiasme contagieux. Le groupe n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et rêve encore de conquérir de nouveaux territoires. « Il y a encore quelques pays qu’on aimerait visiter », confie-t-il. « Par exemple, on était censés jouer à Bangkok, mais trois semaines avant, il y a eu un coup d’État militaire et on a dû annuler. Peut-être qu’un jour, on ressortira l’avion d’Iron Maiden pour y aller, car ça simplifie grandement ces spectacles ! »
S’il admet que la retraite pointe inévitablement à l’horizon – « Je ne pense pas à la retraite, mais on sait tous que ça viendra un jour, forcé par les circonstances » –, Harris insiste sur l’importance de profiter de chaque instant. Âgé de 69 ans, il maintient une forme physique irréprochable grâce au football et au tennis. « On ne sait jamais ce qui peut arriver, c’est pourquoi il faut savourer le moment présent, aller à chaque concert pour le plaisir. Je le dis depuis dix ans, mais c’est plus vrai que jamais aujourd’hui. »
Pour marquer cette année anniversaire, Iron Maiden lancera une tournée nord-américaine en août, promettant des shows explosifs où l’énergie brute du groupe continuera de résonner. En 2026, le phénomène Maiden persiste : des arènes combles, des setlists mythiques et une communion intergénérationnelle entre fans chevronnés et jeunes adeptes, tous unis dans un chœur tonitruant. Ce n’est pas une simple nostalgie, mais une vitalité débordante, prouvant que la passion pour le metal peut défier le temps.
Iron Maiden n’est pas qu’un groupe ; c’est une légende vivante, un tourbillon de cuir, de guitares hurlantes et d’émotions pures. À 50 ans, ils rappellent que l’art véritable ne s’essouffle pas : il rugit plus fort. Vive les légendes, plus fort et plus fier que jamais !
