Flashback : John & Yoko se rencontrent, Paul est mort ???
Il y a 56 ans aujourd’hui (9 novembre 1966), John Lennon et Yoko Ono se rencontraient pour la première fois. Yoko préparait une exposition d’art conceptuel à la galerie Indica de Londres, qui appartenait à l’ami de Lennon, John Dunbar. Lennon a été invité à visiter l’exposition la veille de l’ouverture, ce qui a permis de présenter le futur couple. Lennon se souvient de cette rencontre à Rolling Stone en 1970, déclarant : « J’ai tout de suite compris l’humour de son travail. Je n’avais pas besoin d’avoir beaucoup de connaissances sur l’art avant-garde ou underground, mais l’humour m’a tout de suite saisi. . . Il y avait une pomme fraîche sur un support et c’était 200 (livres sterling) pour la regarder se décomposer. »
Lennon a ensuite parrainé plusieurs expositions de Yoko, avant que les deux hommes ne deviennent amants au printemps 1968. Lennon et Yoko se sont mariés le 20 mars 1969.
John Lennon se souvient avoir rencontré Yoko en 1966 : [“I’m looking for action, y’know? I see this thing, ‘Hammer A Nail In’ — it’s a board with a chain and a hammer hanging on it and a bunch of nails at the bottom. I said, ‘Well, can I hammer a nail in?’ (Yoko laughs) She says, ‘No.’ But she came over and says, ‘You can hammer one in for five schillings. I said, ‘Are you. . . I’ll give you an imaginary five schillings and hammer an imaginary nail in, alright?’ And that’s when we fell — (sings) da da da da.”] (:22 OC : . . . da da da)
Pattie Boyd, la première épouse de George Harrison, affirme que l’époque où toutes les épouses des Beatles formaient un groupe très soudé a pris fin avec l’arrivée de Yoko dans le cercle restreint : [“John fell in love with Yoko and that was that. She was more a man’s woman than a woman’s woman. She would never have girlfriends, I don’t think, anyway. Y’know, that was fine, so I knew I’d never get close to her. She was quite friendly toward me. I mean, she and John once stayed in our house and she was just so intent on John all the time. John was her only focus, really and truly.”] (:22 OC : . . . vraiment et sincèrement)
Malgré les tensions entre Paul McCartney et Yoko au fil des ans, dans son récent livre intitulé McCartney, l’auteur Christopher Sanford a découvert une source de première main qui prétend qu’en 1966, avant de sortir avec Lennon, Yoko et McCartney avaient une relation amoureuse. La source anonyme de Sanford se place dans la maison de ville londonienne de McCartney pendant toute la durée d’un appel social de Yoko.
Sanford affirme qu’à en juger par les goûts de McCartney en matière de femmes, il n’est pas exagéré de penser qu’une liaison a eu lieu : [“He was known for his attraction to women who were not necessarily, shall we say, traditionally good looking. And we have the source I mentioned, who says that (Paul and Yoko) displayed notable affection for each other. They went up the stairs, and he was seen hugging and squeezing her as she left later that afternoon.”] (:20 OC : . . . plus tard dans l’après-midi)
John Lennon se souvient que le fait d’être lié à Yoko Ono en tant que partenaire a finalement signifié que ses jours en tant que Beatle s’effaçaient rapidement : [“But I presumed that I would just be able to carry on and bring Yoko into our lives, but it seemed I had to be married to them or Yoko. And I chose Yoko, y’know? And I was right.”] (:10 OC : … j’avais raison)
AUTRE HISTOIRE DES BEATLES
Aujourd’hui marque également le 56e anniversaire du jour où, selon la rumeur, Paul McCartney est mort (le 9 novembre 1966). La légendaire théorie du complot selon laquelle Paul McCartney serait mort dans un horrible accident de voiture a été portée à l’attention du public près de deux ans plus tard, peu après la sortie de l’album Abbey Road des Beatles.
Selon la légende, un McCartney en colère aurait quitté en trombe une session d’enregistrement des Beatles aux premières heures du 9 novembre 1966, session à laquelle le groupe aurait fait référence sous le nom de « Stupid bloody Tuesday » dans l’album « I Am The Walrus » de 1967. Il est ensuite censé être mort dans un accident de voiture. Et parce que les Beatles craignaient que leurs fans n’acceptent jamais sa mort, ils auraient engagé un gagnant anonyme d’un concours de sosie britannique de McCartney, nommé William Campbell, pour le remplacer. Le groupe aurait inclus divers indices de décès dans ses chansons et ses pochettes d’album afin d’annoncer lentement la nouvelle de la disparition de McCartney aux fans.
La première faille dans cette théorie, que de nombreux conspirationnistes de « Paul Is Dead » semblent négliger, est que les Beatles n’ont pas tenu de session d’enregistrement ce jour-là – leur première session de l’automne a eu lieu le 24 novembre.
Une deuxième faille évidente est que le 9 novembre 1966 tombait en fait un mercredi – un indice qui, selon certains fans entreprenants, était mentionné dans « She’s Leaving Home » : « Mercredi matin à cinq heures. »