Actualités

En souvenir de Harry Nilsson

Aujourd’hui (15 juin), Harry Nilsson fête son 82e anniversaire. On se souvient surtout de Nilsson comme d’un auteur-compositeur inventif et novateur, bien que ses deux plus grands succès “Everybody’s Talkin’&#8221 ; et “Without You&#8221 ; n’aient en fait pas été écrits par lui. Bien qu’il l’ait enregistrée en premier, c’est Three Dog Night qui a atteint le Top 10 en 1969 avec leur reprise de la chanson de Nilsson intitulée One.Nilsson est mort d’une crise cardiaque massive en 1994 après avoir lutté pendant des années contre le diabète.
En novembre 2019 est sorti Losst And Founnd &#8212 ; un album comprenant certaines des dernières chansons inachevées de Harry Nilsson. L’album, produit par Mark Hudson, comprend des contributions de Jimmy Webb, Van Dyke Parks, Jim Keltner et du fils de Harry, Kiefo Nilsson.
Nilsson est revenu dans l’actualité en 2016 grâce au succès de l’album des Monkees, Good Times ! Le titre phare de l’album, Good Time, met en scène Micky Dolenz qui chante en duo avec Nilsson sur une démo qu’il avait enregistrée pour le groupe en 1967.
Harry Nilsson a attiré l’attention des Beatles pour la première fois en 1968 grâce à son registre de ténor à trois octaves. Il est devenu leur ami personnel et professionnel, et a ensuite beaucoup travaillé avec Ringo Starr et John Lennon. Bien que les liens de Nilsson avec les Beatles aient souvent éclipsé son propre travail, Nilsson appartenait en fait à un groupe soudé d’auteurs-compositeurs transplantés à Los Angeles, dont Jimmy Webb, Van Dyke Parks et Randy Newman.
En 1994, Randy Newman a parlé de leur relation, expliquant que : « Nous avons pensé à la musique. . Les disques que nous avons faits étaient comme si les Rolling Stones n&#8217existaient pas. Nous pensions que le rock and roll prendrait une direction complètement différente, comme une branche de l’Homo Sapiens qui ne serait pas devenue l’Homo Sapiens.&#8221 ;
L’esprit et les prouesses musicales de Nilsson lui ont permis d’évoluer facilement dans différents genres, en composant la musique de la série télévisée The Courtship Of Eddie’s Father, et en fournissant la musique de films tels que Skidoo, Popeye, The Fisher King, et de son propre film d’animation, The Point.
Il a continuellement changé de direction tout au long de sa carrière et, à des moments importants, il a pris des risques, par exemple en enregistrant un album entier de chansons de Newman ou en reprenant des standards des années 1930 et 1940 au lieu de produire le type de pop/rock contagieux que l’on attendait de lui. Ce sont ces virages à gauche qui ont fait perdre à Nilsson une base de fans plus large, mais qui lui ont valu un culte solide, loyal et intense.
L&#8217une des plus grandes percées de Harry Nilsson a eu lieu en 1967 lorsque les Monkees ont choisi « Cuddly Toy » parmi ses démos pour le groupe et ont décidé de l&#8217enregistrer dans l&#8217album Pisces, Aquarius, Capricorn, Jones Ltd. Micky Dolenz s’est souvenu du jour où la carrière de Nilsson a pris un tournant indéniable : [“I remember very clearly the day he came into the studio — and it’s one of my only very clear memories. And (he) obviously impressed everybody and Davy said, ‘Yeah, I’ll do that song — ‘Cuddly Toy.’”] (:10 OC : . . . chanson Cuddly Toy)
Dolenz est devenu l’un des partenaires les plus célèbres de Nilsson. Il se souvient que Nilsson ne se limitait pas à la musique : [“He was certainly a very, very powerful character. He had an incredibly powerful personality. I guess because I knew him so well, he was just my friend. The main thing about him is that he was incredibly intelligent. I mean he’s probably — and I don’t throw the term around lightly — he probably was one of the only men or women that I met that I can honestly say was a genius.”] (:22 OC : . . . était un génie)
Le documentaire Who Is Harry Nilsson (And Why Is Everybody Talking&#8217 ; About Him), acclamé par la critique, vient de sortir en DVD.
Le réalisateur John Scheinfeld nous a expliqué que le lien entre les familles Nilsson et Lennon est resté extrêmement fort après le meurtre de Lennon en 1980 : [“When we asked Yoko if she’d like to participate, there was no hesitation at all. It was, like, ‘Absolutely.’ Certainly in the years after John was killed there was quite a lot of contact; there were Christmases where families would get together. So there was a lot of good feeling there — particularly when she talks about how much Harry loved his kids, and the reason she was able to do that was — she was there.”] ( : 21 OC : . . . elle était là)
Le légendaire auteur-compositeur-interprète Jimmy Webb était l&#8217un des plus grands fans et des plus proches confidents d&#8217Harry Nilsson. Nous lui avons demandé ce qui lui venait à l’esprit lorsqu’il pensait à Nilsson en tant qu’artiste : [“I think of Nilsson Schmilsson right off the bat. I was around for the record in London with Harry and Richard Perry, and it’s not only one of Harry’s best records, but I think one of the best records ever made. He was such an elaborately perfect singer. He really is our generation’s singer; if we had a Frank Sinatra, it would’ve been Harry. And you can hear that on an album like, A Little Touch Of Schmilsson In The Night, and you go, ‘This guy. . . who sings like this guy?’ Nobody.”] (:34 OC : . . . ce type personne)
La première grande biographie sur Harry Nilsson, intitulée Nilsson : The Life Of A Singer-Songwriter (Nilsson : la vie d’un auteur-compositeur-interprète), de l’auteur Alyn Shipton, vient de paraître. La succession de Nilsson a accordé à Shipton un accès sans précédent aux dossiers de l’auteur-compositeur, à ses amis, à sa famille et même à sa propre autobiographie inachevée.
En 2013, l’ensemble du catalogue de Nilsson a été réédité avec des éditions revues et augmentées de ses albums légendaires.The post Remembering Harry Nilsson first appeared on 106.3 The Fox.