Bad Omens : Noah Sebastian bilan de l’année 2025 — « Sans nouvel album »

Bad Omens : Noah Sebastian tire un bilan honnête après une année chargée

À peine la tournée européenne de Bad Omens achevée, Noah Sebastian, le chanteur du groupe, offre un regard franc sur l’année qui s’achève. Dans une entrevue donnée à Kerrang! le 19 décembre, il aborde sans fard la fatigue accumulée, la surcharge mentale et l’urgence de prendre du champ face à une période rythmée par l’effervescence et les doutes.

Une année à vive allure, sans opus majeur en vue

Retenu aux États-Unis depuis deux jours à cause d’un arrêt du trafic aérien dû à un blocage gouvernemental, Noah Sebastian exprime avec une pointe d’humour noir : « Comment ça va ? Pas au top, soyons honnêtes. » Cette fin d’année incarne pour lui l’essence de 2025 : intense, chaotique et usante. « J’ai eu l’impression que tout s’est déroulé à toute vitesse », confie-t-il.

Malgré les performances live et les publications sporadiques, aucun album n’a été dévoilé cette année. « Deux mots pour décrire 2025 ? Absence d’album », assène-t-il. Et pour 2026, la perspective reste identique : « Toujours rien de prévu sur ce front. »

Progresser à son rythme

Au cœur de la tournée Do You Feel Love – dont la prestation du 12 décembre à Amsterdam a été streamée en direct sur Veeps –, Bad Omens a tout de même livré quatre singles : Specter, Dying To Love, Impose et Left For Good. Ces morceaux, aux tonalités variées, résultent d’une approche que Noah qualifie de « mûrie, authentique et transparente ».

Le successeur de The Death of Peace of Mind reste en phase de développement. « J’ai avancé un chouia par rapport à il y a quelques mois », reconnaît-il. Divers scénarios se dessinent : un album compact, ou bien une série de réalisations distinctes. Mais pour l’heure, tout demeure en suspens : « Il y a encore du pain sur la planche pour que ça se concrétise. »

Dans cette dynamique, maintenir un équilibre vital s’impose comme une priorité. « Dédier du temps à ce qui me passionne me permet de recharger mes batteries, particulièrement sur le plan psychologique », souligne-t-il. Cela s’est concrétisé cette année par des initiatives créatives, telles que le tournage de vidéos en Slovénie ou la genèse d’Impose, influencée par le long-métrage Past Lives.

Vers 2026 : routes et festivals en perspective

Bad Omens repartira sur les routes en 2026 avec une série de dates en Amérique du Nord en compagnie de Beartooth et President, suivie d’une participation au Greenfield Festival. Quant à l’album, il devra patienter encore un moment.