David Gilmour cite la chanson de Pink Floyd qu’il regrette d’avoir écrite
David Gilmour, le légendaire guitariste de Pink Floyd, est connu dans le monde entier pour ses remarquables réalisations musicales.
Il est le maître d’œuvre d’innombrables chansons emblématiques qui ont laissé une marque indélébile sur l’industrie musicale.
Malgré cela, le musicien originaire de Cambridge n’hésite pas à reconnaître ses erreurs passées et admet même qu’il y a une chanson qu’il aimerait n’avoir jamais écrite.
Outre ses indéniables prouesses musicales, Gilmour se distingue par sa nature autocritique. Il est célèbre pour avoir partagé son point de vue critique sur l’album acclamé de Pink Floyd en 1973, « The Dark Side of the Moon » (La face cachée de la lune).
Cet album a connu un succès colossal, mais Gilmour estime qu’il comporte des lacunes. Il a franchement fait part de ses inquiétudes à Guitar Player, en déclarant :
« J’ai toujours eu un problème avec ‘Dark Side’ – je l’ai déjà mentionné et je le referai certainement.
Ma principale préoccupation était que le brio lyrique de Roger sur cet album semblait éclipser les composantes musicales à certains moments. »
Un autre moment de sa carrière que Gilmour évoque avec un certain regret concerne la création de « The Narrow Way ».
Cette suite fait partie de l’album « Ummagumma » de Pink Floyd, sorti en 1969. Elle se distingue par le fait que Gilmour l’a non seulement écrite, mais aussi interprétée seul. Pourtant, il attribue sa création au « désespoir ».
Lors d’une interview accordée en 1983 au magazine Sounds Guitar Heroes, Gilmour a été interrogé sur le processus de réflexion qui a abouti à sa première composition importante pour Pink Floyd.
Il répond :
« Nous nous étions engagés à faire l’album, et nous avons décidé de créer chacun un morceau de musique individuellement… Pour être honnête, c’était du pur désespoir. Je me débattais pour trouver quelque chose à écrire pour moi. J’étais novice en matière d’écriture de chansons à l’époque, alors je me suis retrouvé en studio, à essayer d’assembler différents morceaux. Je ne l’ai pas écouté depuis longtemps, donc je ne me souviens pas vraiment de ce à quoi il ressemble ».
Cependant, au milieu de ces réflexions autocritiques, David Gilmour a aussi ses préférés dans le vaste catalogue de Pink Floyd.
L’un de ces morceaux, qu’il qualifie de « joyau caché », fait partie de l’album expérimental de 1970 du groupe, « Atom Heart Mother ». Pour en savoir plus sur cette chanson, cliquez ici.