Deaf Locust – ‘Kakorrhaphiophobia’ EP

Enraciné dans une renaissance créative d’une décennie, *Kakorrhaphiophobia* marque un nouveau chapitre frappant pour Deaf Locust, le projet en évolution du musicien basé au New Jersey Brian Gawaski (aka Ciem). Imprégné de textures rock sombres et d’un tranchant cinématographique, l’EP canalise son retour à la composition après plus d’une décennie, adoptant ici un son qui plie le prog, le post-punk, le pop rétro et des fils expérimentaux plus sombres en quelque chose d’unique en son genre.
Ouvrant l’EP, « Even In The Dark » jaillit avec une interplay captivante de distorsion de guitare anthemique et de vibrance clangante. « Here we stand, on the precipice, holding onto a golden past that never was », les voix se dévoilent avec une précision mélodique stable, rappelant de manière émouvante Suede dans leur livraison tonale. Des infusions de piano lumineuses se combinent au travail de guitare étouffant et à la passion vocale croissante pour une conduite climactique plaisante. Le suivant « Running Away » réussit avec un yearning plus étoilé, nocturne — demandant « why are you running away ? » alors que des guitares tintantes et des voix harmonieuses fusionnent rock moody et nostalgie doo-wop.
Ailleurs, « Tainted World » réussit dans son utilisation de pulses de guitare lourds, d’éléments vocaux sans mots fantomatiques et de tons de synthé scéniques — créant une énergie hard-rock et synth-rock qui captive totalement. La finale éponyme de l’EP s’avance alors avec une intrigue envoûtante, gonflant d’une ambiance initiale ominous alors que des fréquences étranges évoluent en processions vocales glaçantes et en braillements déstabilisants, avant un outro plus subdued mais tout aussi hantant. Plein d’atmosphère et de captivation tonale dynamique, Kakorrhaphiophobia est une démonstration pleinement mémorable de Deaf Locust.
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Nous avons découvert cette sortie via MusoSoup.
