Découvrez le « Housecore Home Haunt » 2025 de Philip Anselmo avec des membres de Nest, Scour et Spirit in the Room

Philip Anselmo et le Housecore Home Haunt : Une Immersion Horrifique pour Halloween 2025

Par [Votre Nom ou Pseudo], Journaliste Spécialisé en Musique Extrême

Dans l’univers impitoyable du metal et de l’horreur, Philip Anselmo, le légendaire frontman de Pantera, continue de semer la terreur bien au-delà des scènes de concert. Le label Housecore Records, fondé par Anselmo en 2001, a récemment dévoilé sur sa chaîne YouTube une vidéo captivante : des artistes comme NEST, SCOUR et SPIRIT IN THE ROOM s’aventurent courageusement dans le Housecore Home Haunt lors de la nuit d’Halloween 2025. Réalisée et montée par Metal Dave Media, cette séquence immersive offre un aperçu glaçant d’une maison hantée qui allie frissons et esprit rock’n’roll.

Cette année, l’événement a pris une échelle plus modeste en raison du calendrier chargé d’Anselmo, marqué par une tournée intensive, ainsi que par les premiers travaux de terrassement pour ce qui deviendra le futur Housecore Home Haunt officiel. Pourtant, comme l’explique Housecore Records, Anselmo entretient cette tradition macabre depuis cinq ans, transformant sa demeure en un labyrinthe d’épouvante réservé à la famille et aux amis proches. Un rituel qui reflète parfaitement la passion viscérale du musicien pour tout ce qui est horrifique.

Fan inconditionnel du genre depuis l’enfance, Anselmo a su canaliser cette obsession en initiatives concrètes. En 2013, il s’associe à Corey Mitchell, auteur à succès de true crime comme Hollywood Death Scenes et Dead And Buried, pour lancer le Housecore Horror Film & Music Festival. Cet événement underground de trois jours fusionne concerts live de géants du metal et du hard rock avec des projections de films d’horreur, de documentaires criminels et de clips heavy metal, sans oublier des apparitions spéciales de réalisateurs cultes du cinéma indépendant.

Remontons aux origines de cette fascination. Dans une interview accordée à ARTISTdirect.com en 2010, Anselmo se remémore ses premières expériences télévisuelles : « À l’époque, on avait une télé en noir et blanc, et il y avait le ‘Saturday Matinee’, une véritable fête d’horreur. J’étais seul à la maison quand j’ai vu Black Sabbath de Mario Bava – un souvenir plus tardif. Il y avait l’émission de l’après-midi, puis celle du samedi soir avec un animateur, ‘The Guru’. Mais le plus marquant, c’était le ‘Sunday Morning Movie’ : des films comme Fiend Without A Face ou How Awful About Allan. Croyez-moi ou non, ces trucs passaient à la télé ! Ça me retournait l’estomac. Je suppliais ma mère tous les soirs pour regarder Night Gallery, et je me glissais hors de mon lit en cachette. »

Interrogé en 2014 par l’Austin American-Statesman sur le film qui l’a le plus terrifié enfant, Anselmo confie : « Je ne dirai pas que ça m’a effrayé, mais King Kong m’a fait pleurer à chaudes larmes ; c’était le premier qui m’a vraiment touché. Pour la peur pure, How Awful About Allan avec Anthony Perkins – le gars de Psycho – m’a secoué. Sans oublier L’Exorciste, qui reste une référence. À l’école primaire, j’ai vu Don’t Go In The House en salle, The Changeling aussi – celui-là m’a flanqué une peur bleue ! Et Silent Scream avec Barbara Steele, c’était délirant. »

Plus tard, un ami l’invite à découvrir The Evil Dead, une œuvre qui marque un tournant. « Putain, c’était une longue marche de retour sur ces rues désertes et vides », se souvient-il. « J’ai passé la nuit blanche. Ça surpassait même L’Exorciste, parce qu’à cet âge, on traverse une phase gore où plus c’est sanglant, mieux c’est. Ce film a touché une corde sensible. »

En 2013, lors d’un entretien avec Full Metal Jackie, Anselmo dresse un panthéon de ses favoris : « L’Exorciste reste un chef-d’œuvre, filmé avec une beauté et une intensité qui impactent surtout les gamins. Dans l’adolescence, pendant ma ‘phase gore’, Evil Dead (le premier) m’a cueilli pile au bon moment. Mario Bava et Lucio Fulci, les maîtres italiens de l’horreur, sont incontournables – Black Sabbath pour son atmosphère envoûtante, ou des pépites comme House With The Laughing Windows. Plus tard, dans les années 90, les films nécromantiques m’ont scotché. Nommer un favori, c’est comme choisir ma cigarette préférée : il y en a trop ! »

Cette vidéo du Housecore Home Haunt 2025 encapsule parfaitement l’univers d’Anselmo : un mélange explosif de metal brut et d’horreur viscérale. Pour les fans, c’est une invitation à plonger dans les ténèbres, en attendant des éditions plus grandioses. Regardez-la sur la chaîne YouTube de Housecore Records et préparez-vous à frissonner.

(Vidéo originale disponible ici : [Lien YouTube simulé pour l’article])

Cet article est une exploration unique de l’héritage horrifique de Philip Anselmo, soulignant comment sa passion pour le cinéma d’épouvante infuse chaque aspect de sa carrière musicale.