Erro – ‘Shadowland’

Le projet basé à Pittsburgh, Erro, dirigé par la multi-instrumentiste Nikki Stagel, impressionne à nouveau avec *Shadowland*, un nouvel album qui fusionne des textures pop-rock scintillantes, une rêverie éthérée et une franchise brute, portée par des performances authentiques. L’album équilibre une profondeur émotionnelle intime avec des paysages sonores expansifs et cinématographiques qui persistent longtemps après l’écoute. L’album complet de l’année dernière, *Strawberry Moon*, avait séduit par son attrait mélodique fort, infusant sans couture des inspirations rock des années 60 et 70. *Shadowland* continue de mettre en valeur le talent d’Erro pour une composition de haute qualité.
Le titre éponyme de l’album ouvre la sortie avec une construction atmosphérique captivante, des accords acoustiques doux initiaux aux intrigues trickle et à une chaleur twangy. Des doses de touches scintillantes renforcent le paysage sonore immersif, tandis que l’émergence vocale après la première minute — appelant à « keep it together » — enchante du charme tonal débonnaire à l’ardeur émotive « summer goes on forever ». « Looking for you all over town, here in the shadowland », les voix d’Erro culminent, magnétiquement vives là et dans un outro chargé de cordes, propulsé vers l’avant de manière cinématographique.
Un autre morceau phare, « The Watcher », est un succès exaltant. « Have you met the watcher on the hill ? » demandent les voix, s’élevant vers un refrain accrocheur et spirituel « if your heart’s not in it » — plaisant dans son étendue de l’introspection grondante de fin de nuit au charisme frappé de cuivres. Ailleurs, « Dragonfly » réussit dans un registre plus gritty, tissant des éléments de synthé nocturnes et une âpreté lyrique « in the end, it doesn’t matter » — révélant des nuances de Kate Bush dans le travail de synthé. Le final « Over Me » remue également, particulièrement dans l’illumination synthétique « read you like a book » ; l’album contraint constamment par de telles démonstrations de momentum structurel, de la lushness onirique à l’invigoration art-pop spirited.
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Nous avons découvert cette sortie via MusoSoup.
