Robert Gordon, surtout connu pour son travail dans le mouvement revival rockabilly de la fin des années 70, est décédé à l’âge de 75 ans.
Le chanteur américain, devenu célèbre pour sa musique rockabilly est décédé à l’âge de 75 ans. Le mois dernier, la famille de Gordon a lancé une campagne GoFundMe pour aider le chanteur à combattre sa bataille contre la leucémie myéloïde aiguë. La page de collecte de fonds indique :
« La voix incroyable de Robert et sa musique ont non seulement remis le rockabilly sur la carte, mais elles ont aussi créé des souvenirs pour nous tous. Une voix comme la sienne, associée à l’authenticité qu’il apporte à la musique, est inoubliable et ne se présente pas très souvent. »
Matt Green, le vice-président du label d’enregistrement de Gordon, a déclaré dans un communiqué :
« Cleopatra Records tient à présenter ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis.
« Nous avons aimé travailler avec Robert et sa puissante voix de baryton ainsi que son dévouement concentré à sa musique nous manqueront. »
Gordon, qui a été inspiré par Elvis Presley, a fait ses débuts sur disque à l’âge de 17 ans avec un groupe appelé les Confidentials. Tout au long des années 60, il s’est intéressé de plus près au R&B. En 1970, il déménage à New York et rejoint les Tuff Darts, un groupe punk qui est l’un des premiers à s’établir dans un bar musical appelé CBGB.
En 1976, les Tuff Darts enregistrent plusieurs chansons telles que « All for the Love of Rock and Roll », « Head Over Heels » et « Slash ». Finalement, Gordon a été repéré par le même producteur qui a aidé Blondie et les Ramones à lancer leurs carrières, Richard Gottehre.
Gottehre suggère à Gordon de travailler sur une musique de style rockabilly avec le guitariste et pionnier du rock instrumental Link Wray. Un an seulement après, il a pu sortir leur premier album ensemble, Robert Gordon with Link Wray, qui a suscité une attention massive après la mort de Presley cette année-là.
L’un des faits marquants de la carrière de Gordon est qu’il a atteint deux fois le Hot 100. D’abord avec une reprise de « Red Hot » interprétée avec Wray (n° 83 en 1977), puis avec sa reprise de « Someday, Someway » de Marshall Crenshaw en 1981 (n° 76).