Post Death Soundtrack – ‘GRIST’

Une année accomplie pour Post Death Soundtrack avec le sixième album complet captivant du projet, GRIST. Déjà impressionnant cette année avec l’EP WHITE DOVE et l’album complet IN ALL MY NIGHTMARES I AM ALONE, le projet solo basé à Calgary de Stephen Moore continue d’éblouir avec un répertoire stylistique éclectique — allant du rock industriel dérangeant (« I SWEAR ») et d’atmosphériques rêveuses et envoûtantes (« OPEN SEASON ») à la synergie post-punk grondante et alt-rock fervente de la chanson-titre. Des performances vocales dynamiques, enveloppantes allant d’une nonchalance caverneuse à une passion en face-à-face, s’alignent parfaitement avec la palette musicale en constante évolution — évoquant avec tendresse Swans et Nine Inch Nails dans son approche éclectique et sombrement revigorante.
Représentant le deuxième volet d’une nouvelle série d’albums doubles de 30 chansons, GRIST est un succès décisif qui parvient à captiver tout au long de sa durée entière. Comme l’artiste le déclare : « Ram Dass a famously déclaré que toute expérience de vie, traumatisme, transcendance, joie, souffrance, n’est que du “grist for the mill of awakening”. Cela dit, voici le GRIST. » L’expérience d’écoute commence avec « OMEN », où des textures hantées et une basse boueuse évoquent une ressemblance avec NIN, délicieusement menaçante et impactante, particulièrement lorsque les éléments vocaux de type chœur s’intègrent subtilement. La maîtrise rock plus tonitruante du projet est évidente sur des morceaux comme « SOW », où la distorsion heavy rock et les paroles faisant référence à des démons créent un équilibre charmant entre ardeur anthemic et menace brooding.
Parmi les nombreux autres points forts, « BEAR IS WAKING » se distingue par une expérimentation sonore plus marquée dans son mélange d’acoustiques pluckées, de doses de distorsion et d’effets ambiants intrigants ; sa première moitié subdued gonfle en une seconde moitié allure spine-tingling au niveau gothique, parfaite pour évoquer des souvenirs de films d’horreur. Le morceau suivant « PRESSURE » captive également avec son rock direct et tonitruant, tandis que « PROFESSOR PLUM » est un standout atmosphérique court mais doux dans la veine de « BEAR IS WAKING ». L’album absorbe constamment en alternant entre soundscapes heady et contemplatifs et une immédiateté rock passionnée, faisant de Post Death Soundtrack un autre triomphe complet d’un album complet.
