RAY LUZIER de KORN vous fait visiter son home studio
Ray Luzier de Korn : Une plongée dans son studio personnel et des souvenirs de route inoubliables
Par [Votre Nom ou Journal Fictif], le 15 octobre 2024
Le batteur emblématique de Korn, Ray Luzier, continue de fasciner les fans de metal par son parcours riche et ses projets personnels. Récemment, il a partagé une vidéo d’une durée de 13 minutes où le concepteur de studios Sean Neff, propriétaire de Space Crafters Designs, discute avec lui de son home studio baptisé « Lose Yer Ear », situé à Franklin, dans le Tennessee. Ce lieu intime, conçu pour la création musicale, reflète l’engagement de Luzier envers sa passion, même en dehors des scènes mondiales. La vidéo, disponible en ligne, offre un aperçu rare derrière les coulisses de cet espace dédié à l’innovation sonore.
Dans une interview récente accordée à Pearl Drums, Luzier, qui a également collaboré avec des artistes comme David Lee Roth, Army of Anyone et KXM, s’est remémoré l’un de ses anecdotes préférées de tournée. Avec près de 35 ans de route à son actif – dont huit ans avec David Lee Roth de 1997 à 2005, une aventure avec Army of Anyone aux côtés des membres de Stone Temple Pilots, et son arrivée chez Korn en 2007 –, il insiste sur l’importance des relations humaines dans le milieu. « La route révèle votre vraie personnalité », explique-t-il. « Vous partagez des chambres avec l’équipe et les musiciens. On peut s’entendre sur scène, mais en coulisses, c’est une autre histoire. Mon conseil ? Restez cool. Dans ce business, pour durer, il faut éviter de brûler les ponts. »
L’une de ses histoires les plus marquantes remonte à 2003 ou 2004, lors d’une performance mémorable avec l’Orchestre symphonique de Boston, les Boston Pops. Devant une foule de 500 000 personnes sur place et des millions de téléspectateurs, Luzier jouait en direct à la télévision, avec Keith Lockhart dirigeant l’orchestre et David Lee Roth en avant-scène. « L’anxiété était folle, c’était surréaliste », se souvient-il avec un rire. « Il y a tant d’autres anecdotes, mais je les garde pour une prochaine fois ! »
Originaire de la banlieue de Pittsburgh, en Pennsylvanie, Ray Luzier a posé ses valises à Los Angeles en 1988 pour se lancer dans la musique professionnelle. Il y a passé 16 ans avant de déménager sa famille – sa femme Aspen Brandy Lea et leurs deux fils, Hudson Ray et Beck Jagger – à Franklin, près de Nashville, il y a une décennie. Ce changement de décor a marqué un nouveau chapitre, alliant vie familiale et carrière.
Devenu membre officiel de Korn en 2009 après avoir rejoint le groupe en octobre 2007, Luzier a partagé en février 2024, lors d’un entretien avec David Frangioni de Modern Drummer, ses moments préférés avec le pionnier du nu-metal. « J’adore enregistrer un nouvel album et partir en tournée pour le défendre », confie-t-il. « Maintenant que je fais partie intégrante du groupe, écrire avec eux, être sur un disque et jouer ces chansons live, c’est magique. Les classiques restent intouchables. »
Il souligne la dynamique collaborative au sein de Korn : tous les membres contribuent, bien que certaines chansons naissent souvent de l’inspiration d’un ou deux. Par exemple, « Never Never » de l’album The Paradigm Shift (2013) est une création complète de Jonathan Davis, le chanteur. « C’était catchy, on a tous été bluffés. J’ai gardé une partie de batterie simple pour ne pas étouffer sa mélodie dubstep légère. » Luzier évoque aussi l’album The Path of Totality (2011), un virage audacieux vers le dubstep avec des collaborations comme Skrillex et 12th Planet. « Ça a divisé, mais gagné de nouveaux fans. C’est ce que j’aime chez Korn : on n’a pas peur d’expérimenter. »
Parmi ses albums favoris, il cite The Serenity of Suffering (2016), The Nothing (2019) et le dernier, Requiem (2022), qui puise dans une approche old-school. « On s’est retrouvés en salle pour jammer, comme à l’origine. Voir les racines d’une chanson pousser, puis entendre la foule chanter les paroles… Rien ne vaut cette énergie live, que ce soit pour 500 ou 50 000 personnes. »
Ray Luzier incarne la longévité et la polyvalence dans le rock. À travers son studio « Lose Yer Ear » et ses récits, il inspire une nouvelle génération à allier créativité et respect mutuel sur la route. Pour visionner la vidéo complète, rendez-vous sur YouTube – un must pour les passionnés de production musicale et d’histoires de backstage.
