Le nouveau documentaire intitulé Daytime Revolution, qui se concentre sur la semaine légendaire d’émissions que John Lennon et Yoko Ono ont co-animé sur le Mike Douglas Show en 1972, sera bientôt disponible. Selon Variety, ce documentaire de 108 minutes, dont la production vient de s’achever, « utilise des images d’archives de chacune des cinq émissions de 70 minutes ainsi que des interviews de six invités survivants, dont Ralph Nader, pour raconter les coulisses de cette semaine sans précédent ». Bien qu’Ono et Sean Lennon n’aient pas participé à la caméra, le duo a approuvé le projet et a été consulté sur le plan créatif. » Aucune date de sortie n’a été annoncée pour le film, qui est à la recherche d’un accord de distribution.
Le réalisateur Erik Nelson a déclaré à propos du nouveau doc « Lenono » : « C’est devenu un cliché de dire que Woodstock a été le moment décisif de la contre-culture. Lorsque j’ai regardé ces émissions dans leur intégralité, j’ai réalisé qu’en réalité, cette semaine de 1972, au cours de laquelle John Lennon et Yoko Ono ont essentiellement détourné les ondes et présenté les meilleurs esprits et les rêves de leur génération au plus large public possible de ce qu’on appelait alors « l’Amérique moyenne », était le point culminant de la contre-culture. Il ne s’agissait pas seulement de musique, mais d’un plan prémonitoire pour l’avenir dans lequel nous vivons aujourd’hui ».
Le couple a pu présenter la contre-culture à environ 40 millions de foyers chaque jour, faisant découvrir aux masses les avantages d’un régime macrobiotique, la comédie avant-gardiste de George Carlin, la musique de Chuck Berry, le président des Black Panthers Bobby Seale et le militant politique Ralph Nader.
Bien que John Lennon ait rencontré Elvis Presley, Little Richard et Fats Domino dans les années 1960, c’est l’apparition de Chuck Berry dans le Mike Douglas Show qui marque la première rencontre entre les deux hommes. Lennon ne tarit pas d’éloges sur le premier grand auteur-compositeur du rock : « Il écrivait de bons textes et des textes intelligents dans les années 50, quand les gens chantaient ‘oh baby, I love you so’. Et ce sont des gens comme lui qui ont influencé notre génération pour qu’elle essaie de donner un sens aux chansons, plutôt que de dire simplement ‘do wah daddy’ – vous voyez ? ».