Elly Hopkins – ‘Animal’ EP

La chanteuse-auteure-compositrice de Bristol, Elly Hopkins, fait un début frappant avec Animal, un EP de cinq titres qui fusionne le charisme rock, la chaleur de l’Americana et un lyrisme soulful. Ayant affiné sa voix sur les grandes scènes britanniques, y compris le Royal Albert Hall, Glastonbury et Boomtown, Hopkins livre maintenant un EP qui réussit grâce à son songwriting sincère et à ses performances vocales impressionnantes. En mélangeant un rock rootsy, du folk et des inflexions soul, Hopkins apporte un storytelling mémorable et un son distinctif.
Ouvrant l’EP avec une passion chaleureuse et soulful, « Cecile » progresse à partir de pulsations de guitare légères et de percussions discrètes vers une immersion vocale étouffante de Hopkins. « Cecile, ton nom a atteint ces rivages avant toi », résonnent ses voix, soutenues par des orgues fantomatiques tout en demandant « est-ce que ça devient parfois un peu solitaire là-haut ? » — encadrant globalement un récit autour du personnage éponyme, et de leur charme magnétique, de leur attrait enivrant, et de leur capacité excitante à captiver tout le monde dans leur orbite.
Le titre suivant de l’EP continue le songwriting captivant et sincère — dans ce cas, en méditant sur une réflexion existentielle avec une vulnérabilité viscérale. Le coup de poing un-deux de « Cecile » et « Animal » s’avère thématiquement captivant, le premier dépeignant une semblance de perfection et d’idéal, tandis que le second affronte les aspects très mortels de l’être humain. « Kintsugi » arrive ensuite, ses guitares twangy et ses ornements de synthé atmosphériques complétant une autre performance vocale forte. Son refrain principal — l’énergique « au Japon, ils comblent les fissures avec de l’or, on prend soin des choses cassées » — montre un respect pour la restauration et la patience, dans un monde rempli de tumulte hectic.
« Bets » est un autre charmeur, tissant des tintements de guitare luxuriants et des rassurances « je veillerai jusqu’à ce que tu t’endormes » avec des moments d’ascension symphonique éclatante. Le final de l’EP, « One Man Band », le conclut avec un attrait contagieux, propulsé par une ligne de basse bondissante et une ferveur vocale ascendante en douceur. Des chœurs ooh-ing et une vigueur rock prête à l’emploi fleurissent par la suite, constituant une autre démonstration de la songwriting dynamique et émotionnellement impactante de Hopkins — en vedette tout au long du fantastique EP Animal, qui sort le 21 novembre.
