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Dave Mustaine cite des groupes de métal des années 80 qui auraient mérité plus d’attention

Lors d’une interview accordée au Jeremy White Show, Dave Mustaine, le leader de Megadeth, a fait un tour dans les mémoires, réfléchissant à l’histoire du thrash metal et à son rôle en tant que possible « parrain du metal ».
Il a semblé un peu modeste face à de tels éloges. La discussion est née lorsqu’on l’a interrogé sur ses liens avec Eddie Van Halen, tous deux associés à des guitares Kramer.
Via Ultimate Guitar, Mustaine a répondu :

« Est-ce que j’ai déjà eu une relation amoureuse avec Eddie ? Non. Est-ce que je le connaissais ? Oui, en effet. Son jeu a-t-il influencé le mien ? Très probablement, même si je ne m’en suis pas rendu compte à l’époque. Il y a quelques trucs qui ont pu s’infiltrer ».
En ce qui concerne le titre de « parrain du metal », la réaction de Mustaine est un mélange d’humilité et de reconnaissance des contributions des autres.
Il admet : « C’est un peu gênant pour moi d’être salué comme le « parrain du metal ». J’ai certes joué un rôle important, mais d’autres personnes y ont également contribué. L’équipe de Metallica et moi-même n’étions pas les seuls pionniers de cette époque. »

Il s’est plongé dans les années 1980 et a mis en avant un trio de groupes qui, selon lui, méritaient plus de reconnaissance qu’ils n’en recevaient.
Des groupes comme Lȧȧz Rockit, des joyaux cachés dans l’ombre, Hirax, qui aspire au succès mais ne trouve pas la bonne porte, et Exodus, un grand groupe qui a donné naissance à une légende de la guitare de Metallica, mais qui n’a pas atteint lui-même la cour des grands.
En réfléchissant plus avant, il a partagé :

« Pensez à Testament, Overkill et d’autres contemporains qui m’ont suivi de peu. Leur impact sur la scène thrash a été considérable. Dans la symphonie du metal, ces voix méritent d’être mises en lumière, chacune apportant une teinte unique. »
Pendant ce temps, Mustaine a également réfléchi à un scénario potentiel pour Megadeth.
Ayant survécu à un cancer de la gorge, il a envisagé un monde où il pourrait perdre ses capacités vocales, un élément essentiel de sa présence sur scène et en studio.

Il a reconnu que, bien qu’il se sente en bonne santé, l’idée d’être incapable de chanter ferait de la poursuite de Megadeth un défi :
« Ma santé est prometteuse, mais l’idée de ne plus pouvoir chanter est troublante. L’essence de Megadeth repose sur mon chant. Même si je peux encore jouer de la guitare, je me demande si la musique doit continuer sans ma voix. »
L’évolution du thrash metal, la camaraderie entre les musiciens et la fragilité du destin convergent dans le récit de cette interview, mettant en évidence la profonde connexion de Mustaine à son art, à cheval entre le passé et un avenir incertain.