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Flashback : Les Beatles publient « Meet The Beatles ».

Il y a 59 ans aujourd’hui, le 20 janvier 1964, sortait l’album rock le plus important de tous les temps, Meet The Beatles des Beatles.
Bien qu’il ne s’agisse pas du premier disque des Beatles sorti en Amérique (Introducing The Beatles de Vee-Jay a devancé d’à peine six mois les débuts du groupe sur Capitol Records), c’est Meet The Beatles, avec son tube « I Want To Hold Your Hand », qui a donné le coup d’envoi des années 60 post-Kennedy, de la British Invasion, et qui a complètement révolutionné la façon dont la musique était écrite, jouée, chantée et produite, sans oublier qu’il a contribué à changer le monde de la mode du jour au lendemain. En bref, Meet The Beatles a inauguré l’ère moderne.
L’album, qui a été commandé à l’avance à 240 000 exemplaires, était une version bricolée du deuxième album du groupe, With The Beatles, qui a figuré au hit-parade britannique, et comprenait 12 chansons – 10 compositions de John Lennon et Paul McCartney, une de George Harrison et un air de spectacle très populaire à l’époque.
Le tracklisting de Meet The Beatles est le suivant :
Face 1 :  » I Want To Hold Your Hand « ,  » I Saw Her Standing There « ,  » This Boy « ,  » It Won’t Be Long « ,  » All I’ve Got To Do  » et  » All My Loving « .
Côté deux :  » Don’t Bother Me « ,  » Little Child « ,  » Till There Was You « ,  » Hold Me Tight « ,  » I Wanna Be Your Man  » et  » Not A Second Time « .
Lors de son discours d’ouverture en 2012 au festival de musique South By Southwest d’Austin, Bruce Springsteen s’est souvenu de sa première rencontre avec l’album Meet The Beatles : [“The Meet The Beatles album cover — those four head shots — I remember I saw ’em in J.J. Newbury’s. When you ran down to the five and 10 cent store; there were no record stores — there weren’t enough records, I don’t think, in those days. There was a little set by the toys, where they sold a few albums. I remember running in and seeing that album cover — those four head shots. It was like the silent gods of Olympus. Your future just sort of staring at you in the face and that’s too cool — I’m never gonna get there, man. Never.”] (:28 OC : … there man never)
Paul McCartney est bien conscient de l’importance des Beatles, à la fois en tant que force musicale et sociale. Mais il soutient que le groupe a pu briller grâce à la force et à la liberté accordées aux enfants des années 1940 : [“We were lucky to be placed in the right point in time, when our generation was finding its feet. As we say, the ‘Post-War Period’ — now, suddenly, all these people were 20 and looking for something exciting to do. The freedom was there, the money situation wasn’t bad — there were a lot of jobs and things at that point. And, yeah, so I think we were lucky, we were excited. I think the chemistry of the four of us was very special. I always think of it as four corners of a square; you couldn’t do without any corner.”] (:26 OC : . . . sans aucun angle)
Le 1er février 1964, Meet The Beatles est entré au Top 100 LP du Billboard à la 92ème place, passant la semaine suivante à la 3ème place, et la semaine suivante – le 15 février 1964 – atteignant la 1ère place pour la première de 11 semaines.
Le 2 mai 1964, Meet The Beatles a été remplacé en première place par The Beatles’ Second Album – marquant ainsi la première fois qu’un artiste se remplaçait lui-même dans les palmarès américains.
Meet The Beatles, qui s’est vendu à 750 000 exemplaires au cours de sa première semaine de commercialisation, est resté dans le Top 30 pendant 25 semaines supplémentaires, dans le Top 100 pendant 62 semaines et dans le Top 200 pendant 71 semaines.
On estime que cinq millions d’exemplaires de Meet The Beatles ont été vendus en décembre 1966.