Le batteur de Bruce Springsteen, Max Weinberg, a perdu des milliers de dollars dans une escroquerie à la voiture.
Selon des informations récentes d’AP News, Max Weinberg poursuit une entreprise de restauration de voitures en Floride, affirmant qu’elle n’a pas tenu sa promesse de restaurer une Mercedes-Benz de 1957 et qu’elle a utilisé ses 125 000 dollars pour des dépenses personnelles.
Max Weinberg a intenté une action en justice dans le comté de Palm Beach, demandant 375 000 dollars à Arthur Siegle et à sa famille, qui dirigent Investment Automotive Group Inc. Les documents révèlent que la société a faussement prétendu pouvoir réparer un roadster Mercedes-Benz 190SL gravement endommagé et rouillé, et qu’elle a reçu un acompte de 125 000 dollars de la part du batteur il y a trois ans.
Explication de l’avocat de Weinberg
Une enquête menée par les forces de l’ordre a révélé que l’acompte versé par M. Weinberg n’avait pas été utilisé pour la restauration de la voiture. Au lieu de cela, l’argent aurait été utilisé pour payer des cartes de crédit personnelles et des comptes personnels.
Bien qu’aucune charge pénale n’ait été retenue contre les Siegles, l’avocat de Weinberg, Valentin Rodriguez, a fait une déclaration mardi :
« Je suppose qu’ils ont pensé qu’il était Max Weinberg, le batteur de Bruce Springsteen qui vaut des millions de dollars, Mighty Max. Il peut se permettre de perdre 125 000 dollars. [Siegle] Il pensait pouvoir tromper quelqu’un d’assez connu et riche, mais Max n’allait pas s’asseoir et se laisser faire ».
Les détails de l’histoire
Tout a commencé en avril 2021 lorsque Weinberg a contacté les Siegles au sujet d’une Mercedes-Benz 190SL de 1957. Ce modèle, un cabriolet très recherché produit de 1955 à 1963, était censé être restauré par les Siegles.
Le batteur voulait une voiture qu’il pourrait présenter aux concours, où les véhicules sont jugés en fonction de leur authenticité et de leur état. Les Siegles lui ont assuré que leur restauration produirait une Mercedes de premier ordre, une « œuvre d’art ».
Sur cette base, Weinberg a versé 125 000 dollars d’acompte sur le prix total de 225 000 dollars, le reste étant dû à l’achèvement des travaux. Mais il s’inquiète et engage Pierre Hedary, un expert en restauration automobile, pour vérifier le véhicule dans l’atelier des Siegles.
L’arnaque de la société de restauration
Les conclusions de l’expert n’étaient pas prometteuses. Il a constaté une rouille importante, des soudures défectueuses, des traces d’accidents antérieurs, etc. Il a même noté que la voiture n’était pas un modèle 1957 comme le prétendait l’expert, mais un modèle 1956.
Dans son rapport, inclus dans le procès, Hedary indique que la voiture restaurée pourrait être conduite et visuellement attrayante pour la plupart des gens, mais qu’elle ne répondrait pas aux normes des expositions automobiles les plus prestigieuses. Il a évalué la voiture à environ 120 000 dollars après restauration, soit la moitié de ce que les Siegles avaient déclaré qu’elle vaudrait.
N’obtenant pas de remboursement, M. Weinberg a engagé une action en justice et déposé une plainte auprès du bureau du shérif de Broward.