Neil Young reprend la route, les dates et lieux de concerts devant être annoncés aujourd’hui (9 juin). Lors d’un appel Zoom avec les abonnés de son site Neil Young Archives, il a déclaré à propos des prochains concerts acoustiques sur la côte ouest : « Je ne veux pas revenir et refaire les mêmes chansons. J’aurais l’impression d’être dans une sorte de manège de carnaval. Je préférerais faire ces autres chansons que je n’ai jamais faites. . . Je n’aurai pas à comparer la façon dont je joue ‘Heart Of Gold’ à (la façon dont je l’ai jouée) en 1970, 1980, 1990, 2000, 2010, 2020 ».
Young a déclaré que les concerts comprendraient 80 % de morceaux rares et profonds et qu’ils débuteraient par un stand dans « (un) tout petit théâtre inconnu proche de l’un des théâtres les plus connus au monde. . . Ce ne sont pas de nouvelles chansons. Ce sont de vieilles chansons. Mais je me réveille avec elles dans la tête tous les matins. Ce sont des chansons qui s’appliquent à ma vie actuelle et à la vie de tout un chacun à l’époque où nous vivons. Certaines d’entre elles ont été écrites il y a 10, 20, 30 ou 40 ans, mais n’ont jamais été jouées en concert.
Le San Francisco Chronicle a rapporté que « Young a dit avoir répété environ 15 chansons pour la tournée, dont ‘Song X’ de son album Mirror Ball de 1995, une collaboration avec Pearl Jam ; ‘Prime Of Life’ de Sleeps With Angels de 1994 ; et ‘If You Got Love’, un extrait de son album Trans de 1982. Il a également dévoilé ses projets de sortie d’un coffret comprenant deux albums studio, Freedom (1989) et Ragged Glory (1990), ainsi que deux albums live de 1991, Weld et Arc, remasterisés pour la première fois en vinyle le 14 juillet ».
Neil Young a expliqué son désir constant de changer les choses dans sa carrière : « C’est toujours pour une raison différente. Dans les années 80, je pense que c’est à ce moment-là que j’ai eu la réputation de changer tout le temps, parce que dans les années 70, je n’avais pas cette réputation. Je ne changeais pas tellement, je faisais la même chose d’une manière et puis d’une autre, comme je l’ai toujours fait. Mais dans les années 80, j’ai commencé à me demander pourquoi je continuais. . . Je n’arrivais plus à faire ce que je faisais – je n’arrivais plus à faire beaucoup de choses que j’aurais pu faire auparavant. Ces choses me semblaient anciennes. C’était plus un déguisement qu’un style, ou quelque chose comme ça ».