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Noel Gallagher nomme le groupe de rock le plus horrible de tous les temps

Au sommet de la gloire d’Oasis, Noel Gallagher a fait une déclaration audacieuse : « Nous ne sommes pas arrogants, nous pensons simplement que nous sommes le meilleur groupe du monde ».
Dans cet état d’esprit, il n’est pas surprenant qu’il considère les autres groupes comme inférieurs à lui. Associé à son attitude piquante et à son talent pour les compliments à l’emporte-pièce, qui n’ont rien à envier à un Simon Cowell pré-caféiné, le commentaire de Gallagher forme un cocktail puissant de critiques cinglantes.
Au fil du temps, il s’en est pris à Blur, a rejeté Coldplay et a déclaré qu’Harry Styles n’apportait aucune contribution notable au monde de la musique.

Cependant, il a gardé un niveau de mépris unique pour un groupe en particulier. Gallagher est allé jusqu’à dire qu’il se sentait chanceux de vivre à une époque où il pouvait dire en toute confiance qu’il avait fait l’expérience du nadir absolu du talent musical.
Dans le style mordant qui le caractérise, Gallagher a lancé une boutade : « Vous arrive-t-il de regarder le ciel et de vous dire : « Je suis content d’être en vie » ? Après avoir entendu System of a Down, j’ai réalisé que j’avais eu le douteux honneur d’entendre le groupe le plus épouvantable de tous les temps. C’est assez remarquable, compte tenu des innombrables groupes du passé et de l’infinité de ceux à venir. Et pourtant, je suis ici, vivant dans l’ère du pire ».
Le groupe de heavy metal System of a Down est né en même temps qu’Oasis en 1994. Tandis qu’Oasis se prélassait dans ses festivités irrévérencieuses du week-end, ces rockers américains moustachus jetaient un regard critique sur les rouages de la société moderne.

Leur approche, bien que parfois discutable, était indéniablement distinctive.
Si beaucoup se sont délectés de « Toxicity » lors de rassemblements indie, la critique de Gallagher sur les tentatives poétiques du chanteur Serj Tankian n’a pas échappé à certains.
L’anthologie de Tankian contient des lignes telles que : « J’ai l’impression d’être devenu la victime d’innombrables manipulations… Au nom du business, de l’art, de la musique, de la liberté, de la patrie et d’autres jargons dénués de sens ».

En l’absence de rimes, de rythme ou de métrique, il est difficile de parler de poésie.
Compte tenu de l’aversion déclarée de Gallagher pour la prétention, il n’est pas surprenant qu’il trouve les réflexions existentielles de Tankian difficiles à avaler.
Que vous soyez fan de System of a Down ou que vous partagiez le dédain de Gallagher, il y a une certaine admiration à avoir pour son articulation créative de la haine.

Comme le dit le proverbe, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et peu de gens maîtrisent l’art de l’insulte aussi bien que l’éternel acerbe Noel Gallagher.